Note de pertinence : 4/10 (peu pertinent)
Tiens ! Connais-tu la différence entre « croire » et « savoir » ? Oui ? Et bien raté ! Car les deux termes sont intimement corrélés. Tu penses que lorsque tu crois, tu ne sais pas, sinon tu ne croirais plus puisque tu saurais ? Donc, si l’on en suit ta logique, la définition du verbe « croire » impliquerait la notion de « preuve » ? C’est on ne peut plus faux ! La définition première du verbe « croire » dans le dictionnaire (et donc la plus courante) est « admettre que c’est vrai ». « Croire », c’est penser que l’objet de la croyance est vrai. « Croire » c’est penser que ce que l’on pense est vrai. Point barre. C’est tout ! Merci ! Au revoir ! Quelle preuve ? Aucune ! Juste penser que c’est vrai ! Ah bon ?! Sans preuve ? Et oui !
A partir de là, je te prierai donc de noter et de prendre en compte que la notion de preuve (physique, matérielle, sensorielle ou selon n’importe quel critère de mesure tu appliquerais) n’entre absolument pas dans la définition du verbe « croire ». Cela veut dire que si l’on pousse la logique encore une étape supplémentaire : lorsque je « sais », je « crois » ! Et oui, « savoir », c’est « croire » avec une preuve. Donc dire que « lorsque je sais, je ne crois plus car je sais » est sémantiquement incorrect ! Lorsque je sais, je crois également.
Poussons encore le raisonnement un peu plus loin si tu veux bien. Dans les phrases « Je crois en Dieu » et « Je crois que la chaise sur laquelle je suis assis est en bois », la différence sémantique entre les deux utilisations du verbe « croire » est nulle ! C’est la même chose ! Dans le premier cas, la preuve est fondamentalement discutable et sujette à débat, dans le second cas, la preuve est physique, tangible et matérielle donc indiscutable. Il n’empêche ! Puisque la notion de preuve n’entre pas dans la définition du verbe « croire », l’utilisation sémantique du verbe « croire » dans les deux phrases est rigoureusement identique !
C’est très intéressant d’interroger les gens sur ces notions car tout le monde fait l’erreur et pense que croire, c’est savoir sans preuve. Malheureusement non ! Croire, c’est penser que c’est vrai. Comme lorsqu’on sait ! Et effectivement, dans notre société, il est plus facile de penser que quelque chose est vrai lorsqu’on en a la preuve que lorsqu’on ne l’a pas.
Ainsi, quelqu’un qui croit en Dieu et quelqu’un qui croit en la science ne sont pas bien différents. Juste, le second a besoin de ses preuves quant au premier, il doit certainement faire confiance à son cœur, ou quelque chose comme ça…
Pertinence expliquée
- il est complètement fait abstraction, dans cet article, des autres sens du verbe « croire » pour s'en tenir qu'à la définition première : les mots ont plusieurs sens et c'est ce qui fait la richesse de la langue ;
- croire c'est penser que c'est vrai, c'est aussi penser possible quelque chose sans la preuve, ainsi la notion de preuve entre donc dans les autres définition du verbe croire ;
- ne s'en tenir qu'à une seule définition des mots est source de complications psychiques ;
- la relation qui est faite entre croire et savoir reste toutefois valable : un savoir est une croyance mais une croyance n'est pas forcément un savoir.
Les théories et arguments rapportés dans cet article sont donc intéressants mais fortement limités.
Je m’appelle Steve David et je suis magnétiseur thérapeute à Montpellier (34).
Adepte de l'introspection et de l'auto-analyse, j'ai réussi, seul et avant l'âge de 30 ans, à atteindre un objectif qui prend normalement toute une vie en thérapie classique. Je me suis, en parallèle, ouvert aux perceptions sensorielles de mon enfance. C'est ainsi que je vous propose mes services.
Si vous êtes là à me lire, c'est que mes compétences en matière de santé holistique peuvent réellement vous apporter quelque chose. Je mets mes capacités ésotériques à votre disposition dans un seul but partagé entre vous et moi : votre guérison.
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